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Projet I2HM (Internet of things and artificial Intelligent for Health monitoring)

Il vise à utiliser l'Internet des objets (IoT) et l'intelligence artificielle pour surveiller la santé, en se concentrant sur les maladies à transmission vectorielle telles que le paludisme

La première phase du projet I2HM est soutenue par l’Institut MIAI de Grenoble.

Press release MIAI et LIG

Le projet I2HM (Internet of things and artificial Intelligence for Health monitoring) vise à utiliser l'Internet des objets (IoT) et l'intelligence artificielle pour surveiller la progression de certaines maladies à transmission vectorielle telles que le paludisme. Ces maladies, transmises par des vecteurs tels que les moustiques et les tiques, sont responsables de plus d'un million de décès par an, constituant un problème majeur de santé publique en Afrique subsaharienne. La crise climatique accentue le problème avec l’extension des zones touchées.

I2HM (https://i2hm.github.io/) propose le déploiement de capteurs connectés géoréférencés pour collecter en temps quasi réel des données environnementales telles que la température, l'humidité, la lumière du soleil, le taux de précipitations, le pH de l'eau, et plus encore. Ces capteurs utilisent des réseaux terrestres LoRaWAN ou des réseaux IoT par satellite (SatIoT) pour transmettre les mesures environnementales, qui sont ensuite archivées dans des bases de données en séries temporelles géoréférencées.

Les mesures des capteurs sont immédiatement traitées pour former des algorithmes d'apprentissage automatique, permettant de prédire en temps réel les zones à haut risque et de formuler des recommandations. Les capteurs sont conçus selon le manifeste low tech pour faciliter la maintenance sur place et impliquer les citoyens dans la collecte de données. En plus de la surveillance des maladies vectorielles, I2HM propose des solutions préventives réutilisables pour d'autres problèmes de santé, tels que la méningite et les pathologies respiratoires liées à la pollution par les particules fines (PM) et autres aérosols toxiques (COV tels que le benzène et le formaldéhyde).

Le projet IH2M fait l’objet d’un partenariat entre plusieurs écoles et laboratoires de l’Université de Yaoundé I, l’Université Grenoble Alpes et de l’Université de Nice Côte d’Azur, le Centre Pasteur de Yaoundé et le Centre National de Référence du Paludisme.

Le première phase de projet I2HM est soutenue par l’Institut MIAI de Grenoble. Elle se focalise sur le déploiement autour du site de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY) d’un réseau des capteurs micro-climat et de stations de base LoRa pour la transmission frugale des mesures.

Le développement d’une nouvelle version des capteurs et la conception des services mobiles de sciences participatives ont été confiés à des élèves ingénieurs 5ème année des filières TIS, IESE et INFO de Polytech Grenoble ainsi qu’à des élèves de l’ENSPY.

Après la visite de Dr Anne-Marie CHANA et Pr. Bernabé BATCHAKUI (initiateurs du projet I2HM) de l’ENSPY en début d’année 2023, de Marcelle Abanda Bessala du Centre Pasteur de Yaoundé en Novembre 2023, Didier DONSEZ, enseignant-chercheur au LIG et actuellement en délégation au CNES, a présenté et a formé en pratique les élèves de 4ème et 5ème années de l’ENSPY aux technologies IoT mises en oeuvre dans la première phase. Pr Didier Donsez conseille également les enseignants-chercheurs de l’ENSPY dans le déploiement sur le site de l’ENSPY du réseau LoRaWAN des 10 stations LoRa et 150 capteurs micro-climat financés par l’Institut MIAI et LIG, ainsi que des capteurs nomades de particules fines financés par Pr Nicolas VUILLERME. Cent capteurs microclimat ont été configurés pour la formation des élèves ingénieurs français et camerounais avec le soutien de FabMaSTIC et de Persyval Lab.
https://i2hm.github.io/

Au LIG

Didier DONSEZ
Equipe ERODS
Alain Tchana
Equipe ERODS

Publié le 8 décembre 2023

Mis à jour le 8 décembre 2023